Fr. Paul Rotzetter

 

 

Je m’appelle Paul ROTZETTER. Je suis Capucin. Je viens d’une famille dans laquelle la foi était très importante.

Nous étions quatre garçons et de trois filles, originaires du canton de Fribourg. Comme notre père était garde-frontière, nous changions souvent de lieu de résidence. 

Troisième enfant de la famille, je suis né en 1944 à Roggenburg, près de Delémont. En 1948, nous avons déménagé à Burg im Leimental et en 1956, à Berne-Bümpliz. Je n’aimais pas cette zone urbaine. Alors, à l’âge de 13 ans, je suis arrivé à la Riggisalp (Schwarsee), pour vivre avec mes oncles. Ils n’avaient pas de domestiques à l’époque et ils y exploitaient une ferme alpine. Alors durant ma dernière année scolaire, j’ai amenais le lait pour le fromage à une famille d’agriculteurs à Bösigen. 

A l’école, nous avions des retraites et un thème était : Servir Dieu et les hommes. Deux mois auparavant, j’ai rendu visite à mon frère Anton, qui était alors au noviciat des Capucins à Lucerne. L’ambiance de la prière, de la chorale et une photo de S. François embrassant un lépreux ont stimulé mon désir de devenir capucin. 

Je suis allé à St. Klemenz à Ebikon – une école pour les personnes qui veulent devenir prêtres. Avec beaucoup d’efforts, et mon objectif de devenir prêtre, j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires à Appenzell en 1968.

Après une année d’études à l’Université de Fribourg, je suis entré au noviciat des capucins à Lucerne en 1969. Après mes études à Soleure, j’ai été ordonné prêtre en 1974.  Ensuite, j’ai suivi des cours à Munich et suis devenu aumônier temporaire d’un hôpital à Olten en 1976. De 1980 à 1991, j’ai assumé cette tâche dans les hôpitaux de la ville de Zoug. En 1991, Je suis devenu membre du couvent des capucins à Olten, et ai travaillé comme aumônier à l’hôpital cantonal. 

Depuis 15 ans je suis en retraite, et à partir de ce moment-là, j’ai travaillé dans la pastorale en paroisse. Lorsque le monastère d’Olten a été fermé, Je suis venu au couvent des capucins à Delémont afin de pouvoir continuer à travailler dans la région d’Olten et de Soleure. 

Même si je ne parle pas bien le français, je me sens chez moi et je me sens accepté ici. 

 

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